Le commerce entre Madagascar et les États-Unis connaît un tournant décisif. À partir du 9 avril 2025, une taxe pouvant atteindre 47 % sera appliquée sur les produits malgaches exportés vers le marché américain. Seuls certains produits miniers sont exemptés de cette mesure, qui risque d’avoir des répercussions économiques importantes sur plusieurs secteurs clés.
Une décision motivée par la politique protectionniste américaine
Le président américain Donald Trump a signé un décret imposant une taxe ad valorem supplémentaire de 10 % sur toutes les importations, avec un potentiel d’augmentation jusqu’à 47 % pour des pays comme Madagascar. Cette décision s’inscrit dans une volonté de réduire le déficit commercial des États-Unis et de protéger leurs industries nationales.
Selon la Maison-Blanche, les droits de douane seront maintenus jusqu’à ce que le commerce entre les États-Unis et Madagascar atteigne un « équilibre ». En revanche, les minerais critiques ne sont pas concernés, ce qui témoigne de l’intérêt stratégique des États-Unis pour ces ressources.
Quels impacts pour l’économie malgache ?
Cette taxe risque d’affaiblir de nombreux secteurs à Madagascar, notamment :
- L’industrie textile, fortement dépendante des exportations vers les États-Unis.
- L’agriculture et l’agroalimentaire, avec des produits phares comme la vanille, le cacao et le café.
- L’artisanat, qui perdrait en compétitivité sur le marché américain.
- Les PME et exportateurs, qui verront leurs marges réduites par cette augmentation des coûts.
Cette décision pourrait également ralentir les investissements étrangers à Madagascar, les exportateurs devant repenser leurs stratégies commerciales face à ces nouvelles barrières tarifaires.
Cet article a été publié par IGM Madagascar
Laisser un commentaire